Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature offre une lueur d’espoir pour le traitement des personnes atteintes de Parkinson. Les chercheurs à l’origine de l’étude ont pu inverser avec succès les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson chez les rats. Leur méthode consiste à implanter des cellules souches pluripotentes induites (CSPi) chez les animaux malades. Il s’agit de cellules pluripotentes produites en laboratoire à partir de cellules souches.
Grâce à cette méthode, les scientifiques ont pu traiter les cellules affectées et inverser, voire prévenir certains effets de la maladie. « C’est comme prendre un livre, laver l’encre, puis réécrire son contenu », a déclaré le Dr James Beck, directeur scientifique de la Fondation Parkinson, qui dirigé la recherche.
Le traitement s’est révélé efficace et sans danger chez les rats étudiés. Un essai clinique impliquant des humains est attendu en 2023. Les chercheurs sont optimistes quant aux effets de ce traitement sur la maladie de Parkinson, dont souffrent actuellement plus de 10 millions de personnes dans le monde.
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du système nerveux central qui altère les capacités motrices et la parole. Elle est caractérisée par une rigidité musculaire, des tremblements, un ralentissement des mouvements physiques et, dans les cas extrêmes, une paralysie.
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enfin un peux d’espoir