
Depuis quelque temps, on lit des analyses sur le surplus actuel de production d’électricité en France (1), avec des hypothèses de causes qui, pour moi, oublient le fond de la problématique.
À l’échelle d’un réseau électrique d’un état comme la France et du réseau électrique européen et quoiqu’en disent les idéologues prônant le 100 % renouvelables, l’électricité ne se stocke pas. À chaque instant, l’équilibre production / consommation doit être rigoureusement assuré sous peine de décrochages successifs des moyens de production, produisant un black-out. Le dernier en date a eu lieu au sud du Royaume Uni, le 9 Août 2019, provoquant une panne géante d’électricité.
Dans ces conditions, il ne faut pas être sorti de l’ENA pour comprendre que la surproduction est due à un déséquilibre entre la production et la consommation. Autrement dit, cette surproduction est due à une capacité de production très nettement supérieure à la consommation et / ou une consommation très nettement inférieure aux capacités de production. Les capacités de production étant maintenant soumises aux bons vouloirs des Dieux Éole et Hélios et la consommation n’étant pas constante sur une journée ouvrable ou de week-end et suivant la saison, ce déséquilibre est surtout dû à une capacité de production en total décalage temporel avec les besoins des clients.
C’est ce qui a conduit au nouveau slogan « Baisse, éteins, décale » qui revient à ne satisfaire ses besoins vitaux de se chauffer, de manger chaud, de travailler et de jouir de ses loisirs quand la production le permet.
ENRi prioritaires : les faits
- Avec aujourd’hui 18,8 GW d’électricité solaire installés en France et 15 % de facteur de charge moyen annuel, les jours de printemps de plein soleil, la production solaire française, dite en cloche (voir l’image 1), avoisine parfois les 17 GW de production pendant environ une heure, lorsque le soleil est au plus haut. Ce qui peut représenter 25 % de la production durant une heure. Puisque l’idéologie écolo au plus haut sommet de l’État a décrété que la production des ENRi intermittentes est prioritaire, les autres moyens de production doivent s’effacer. Notamment le mix historique nucléaire et hydraulique pilotable à 4 g CO2/kWh pour le nucléaire et 13 g pour l’hydraulique s’effacent devant le solaire à 55 g CO2/kWh. C’est la logique écolo, à défaut d’être éco-logique. Mais ce mix historique très bas-carbone s’efface jusqu’à ce que la production solaire ne produise plus rien, vers 19h, notamment pour passer le second pic de consommation de la journée et satisfaire les besoins vitaux des clients, pour faire simple, « pour chauffer la soupe. » Pour pallier ce déséquilibre, faudrait-il manger chaud à midi et la soupe froide le soir ?

- Avec aujourd’hui 23 GW d’éolien installés en France à 25 % de facteur de charge annuel, lorsque Dieu Éole est dans de bonnes dispositions, la production peut s’élever à 12 GW de manière furtive (voir l’image 2), pour retomber à 1 GW quelques heures plus tard, sans aucune corrélation avec l’évolution de la consommation des clients. Là aussi, le mix historique nucléaire et hydraulique est contraint de faire le yoyo pour satisfaire, non plus les besoins des clients, mais la logique des ENRi prioritaires. Cette situation exclut de fait toute logique industrielle, économique et écologique, puisque les moyens de production pilotables à 4g CO2/kWh s’effacent devant des moyens de production plus carbonés, 11g pour l’éolien terrestre et 15g pour l’éolien offshore.

- Les variations de charge concernent essentiellement le parc historique nucléaire et hydraulique très bas carbone qui a assuré la garantie de service au public et l’inondation d’électricité très bas-carbone à l’Europe entière comme le disait déjà Michel Rocard premier ministre dans un rapport du 6 septembre 1989. (voir l’image 3)

Il est à noter que, en même temps, la consommation a baissé par rapport aux années passées et j’en viens maintenant à hypothèse que j’ai lues ici et là.
L’hypothèse souvent avancée : La sobriété ! En appliquant le nouveau slogan « baisse, éteins, décale », les français, très disciplinés, seraient devenus de vrais écolos.
Quatre causes
1- Hausse des prix et baisse de la consommation
Plusieurs causes peuvent être avancées. Par des printemps précoces et des automnes tardifs, le réchauffement climatique réduit les appels de puissance de chauffage en hiver notamment. Mais surtout, on oublie de citer qu’en même temps, le calcul artificiel du prix de l’électricité a conduit à une explosion de son prix. En résumé, on est passé d’un prix de l’électricité fixé par les coûts de production et d’investissements à un prix fixé par le dernier moyen de production appelé pour établir l’équilibre consommation / production. Puisque la logique écologique veut qu’on n’appelle les moyens de production carbonés qu’en dernier recours, à savoir charbon et gaz, on comprend que lorsque la consommation est forte, le prix de l’électricité explose. Dans cette situation, l’électricité est indexée sur le prix du gaz, notamment russe en pleine crise de la guerre en Ukraine. On peut souligner que nos stratèges VERTS à la tête des États européens ont eu du nez ! Pourquoi n’ont-ils pas modifié ce principe de calcul ?
La raison est simple à comprendre. Les entrepreneurs des ENRi qui ont vu leur investissement intégralement subventionné ne sont pas prêts à renoncer à un prix de l’électricité artificiellement élevé payé par le client. Les bénéfices faciles ont remplacé l’objectif écologique.
Devant cette situation purement financière, les particuliers et les entreprises ont diminué de manière drastique leur consommation de manière à pouvoir payer leur facture. Ainsi, la consommation d’électricité de la France baisse, baisse, baisse, parce que l’activité économique de la France s’éteint, s’éteint, s’éteint. Mais si le slogan « baisse, éteins, décale » était appliqué à la lettre par des citoyens devenus écolos, on verrait alors un décalage de la consommation et une augmentation de consommation à d’autres moments, notamment la nuit lorsque les tarifs sont moindres. Ce qui n’est pas le cas. Pourquoi ? C’est assez facile à comprendre. Les entreprises ne peuvent pas décaler d’un coup de baguette magique les heures de travail des salariés en les adaptant aux heures de production aléatoires des ENRi. Et puis, la nuit, en période de faible consommation, les particuliers dorment. Leur activité et leur consommation sont, de fait, limitées.
En fait, cette situation permet d’atteindre un objectif de l’idéologie écolo. À savoir, organiser la pénurie par l’implantation exclusive de moyens de production aléatoirement intermittents qui remplacent les moyens de productions pilotables et d’élever artificiellement la facture électrique de manière à contraindre la baisse de consommation maquillée en « sobriété. » Cette stratégie s’inscrit dans ce qu’on appelle la collapsocratie, « l’implosion du monde capitaliste de l’intérieur. » C’est une stratégie VERTE camouflage ROUGE.
2- L’implantation exclusive de moyens de production aléatoirement intermittents et en même temps l’arrêt de moyen de production pilotables très bas-carbone.
Sous l’impulsion de l’idéologie allemande du 100% renouvelables largement reprise par les gouvernements des pays européens, l’Europe n’a planté que des moyens de production aléatoirement intermittents depuis ces dernières décennies. En même temps, l’Europe a arrêté massivement des moyens de production pilotables et pourtant bien moins émetteurs de CO2, comme Fessenheim, une partie des centrales nucléaires belges et toutes les centrales nucléaires allemandes. Ces moyens de production étaient cependant sûrs et en parfait état de marche d’après les différentes autorités de sûreté. Les décisions politiques étaient exclusivement idéologiques sans lien avec l’objectif de lutte prioritaire contre le réchauffement climatique.
En totale collaboration active à l’idéologie VERT de gris allemande, la France, a déployé cette politique radicale depuis 13 ans sous les quinquennats de François Hollande puis Emmanuel Macron. Des ministres radicalement écolos, et non écologistes, se sont succédé, comme Ségolène Royal, François De Rugy, Nicolas Hullot, Barbara Pompili et Élisabeth Borne. Le pouvoir français a également nommé des acteurs de la destruction de notre avantage bas-carbone au sein même de RTE. On peut citer François Brottes à sa tête et, comme membre du directoire de RTE, Pauline Le Bertre, ancienne Déléguée générale de l’association France Energie Eolienne. Avec un discours radicalement VERT dans le passé, Emmanuelle Wargon, est aujourd’hui à la tête de la CRE, la Commission de Régulation de l’Énergie qui a comme mission le « bon » fonctionnement du marché de l’électricité et du gaz. L’idéologie VERTE de l’état français peut donc se déployer activement dans les faits pour un seul objectif, éradiquer le nucléaire.
3- L’augmentation massive de la capacité de moyens de production
Sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la loi n°1908 du 30/04/2019 prévoyait l’arrêt de 12 autres réacteurs en plus des 2 de Fessenheim. Devant la réalité du caractère aléatoirement intermittent des ENRi, cette loi a été suspendue. Néanmoins, l’implantation massive des ENRi intermittentes s’est poursuivie, augmentant de fait, la puissance installée du parc de production français. La puissance installée des parcs éoliens et solaires représente aujourd’hui une augmentation de 19,5% (*)
Autrement dit, lorsque les Dieux Éole et Hélios partent ensemble en RTT, seul le parc pilotable prend le relai. Lorsqu’ils ont décidé de concert de produire massivement, même sans consommation des clients, on se retrouve de fait en excédent massif.
Après ces 3 premières causes, j’en viens à ce que je qualifie de faillite de notre élite au pouvoir à cause d’un manque cruel de réalité au profit d’une idéologie.
4- L’absence de report des usages carbonés sur l’électricité bas-carbone
L’objectif écolo était d’éradiquer le nucléaire. L’objectif écologique aurait dû être de reporter les usages carbonés sur l’électricité très bas-carbone française en augmentant, en même temps, les capacités de production très bas-carbone, notamment pilotables.
Je ne citerais que deux postes d’émission de CO2, le transport routier et le chauffage domestique. Les camions monopolisent toujours la voie de droite de toutes nos autoroutes françaises. Il n’y a eu aucun investissement sur le ferroutage, particulièrement des camions qui ne font que traverser la France de part en part de la Belgique et l’Allemagne à l’Espagne et l’Italie. Même si la vente de voiture électrique a augmenté sensiblement, elle reste faible, à cause des contraintes d’usage et le manque d’investissement sur les capacités de recharge. Le gaz de chauffage est toujours massivement utilisé pour chauffer les familles françaises. Aucune aide n’a été engagée pour favoriser le changement des chaudières au gaz en pompes à chaleur. Ces trois seuls exemples montrent qu’en investissant dans ces deux postes, transport routier et chauffage domestique, on aurait baissé de fait nos importations de produits pétroliers et notamment de gaz russe et on aurait augmenté la consommation d’électricité très bas-carbone.
Comment redresser la situation, s’il est encore temps ?
La stratégie politique devrait être basée sur le réalisme plutôt qu’une stratégie idéologique dictée par des croyances rabâchées par la bien-pensance VERTE. Comme le disait Julien Aubert, ancien député et président de la Commission d’enquête sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, « Il faut d’urgence faire moins de vert et plus d’écologie. »
- En finir avec le leurre idéologique de l’intermittence : D’abord, il faut acculturer nos décideurs politiques. Il faut qu’ils comprennent qu’un réseau électrique est fondé sur des bases physiques et techniques depuis Nikola Tesla. Une idéologie ne fera jamais disparaître la réalité physique d’un courant alternatif triphasé. Pour garantir la sûreté d’un réseau électrique, seuls les moyens de production pilotables peuvent l’assurer. Les éoliennes et les panneaux solaires à énergie fatale ne peuvent en rien régler ni la fréquence ni la tension en cas d’aléa. Même si elles sont capables de baisser instantanément leur production, elles ne peuvent en aucun cas augmenter leur production à la demande. Autrement dit quand il n’y a pas de vent, il n’y a pas de production des éoliennes. Quand il fait nuit, il n’y a pas de production solaire. Tous les jours depuis plus de 45 ans et grâce aux moyens de production pilotables historiques nucléaires et hydrauliques, le gestionnaire de réseau RTE, se dote de 3 réserves, primaires, secondaires et tertiaires de fréquence et de tension. L’idéologie du 100% renouvelables dit « techniquement possible » est un leurre idéologique auquel RTE, pourtant garant de la sûreté du réseau, a grandement contribué à propager. En surfant sur le manque de connaissance du public, la désinformation a battu son plein et les croyances sont tenaces !
- En finir avec le leurre idéologique du stockage : Au sujet de la désinformation et des croyances tenaces, on entend souvent qu’il faut développer le stockage par des batteries pour stocker les excédents de production et régler ainsi la situation. Cet argument est facilement intégré quand on manque de connaissance sur le sujet. Ou plutôt, on préfère écouter les vendeurs de rêves que les professionnels du sujet. Les batteries nécessitent des ressources terrestres qui sont, par définition limitées et pour une durée de vie aussi très limitée des batteries. Pour que les ENRi existent, faudrait-il alors recourir au pillage des ressources de la planète ? Serait-ce une vision éco-logique de l’optimisation des besoins vitaux énergétiques ? De plus, à l’échelle d’un réseau électrique des états européens, les capacités de stockage physiquement possibles de construire ne permettraient qu’une production de quelques minutes voire une heure maximum. Le seul stockage possible, efficace et utilisé depuis longtemps en France est représenté par les steps. Ce sont des barrages qui turbinent quand on a besoin d’électricité et qui repompe l’eau en haut du barrage lorsqu’on a un excédent de production électrique. Faudrait-il alors massivement noyer des vallées pour créer des moyens de stockage supplémentaires ? Depuis quelques années, les quelques retenues d’eau, même de petite surface, que l’état a voulu construire se sont terminées en ZAD et en affrontements violents. La réalité écologique globale a du mal à trouver sa place en France.
- Mieux cibler les subventions de la décarbonation : Ensuite, comme je l’ai abordé plus haut, il convient de massivement reporter les subventions publiques d’implantation des ENRi sur le remplacement des usages carbonés, au moins sur les deux postes que j’ai cités, le transport routier et le chauffage domestique.
Autrement dit, puisque notre électricité française est durablement très bas-carbone depuis 45 ans et pour des décennies à venir, il est maintenant temps de procéder résolument à l’électrification des usages et de généraliser cette électrification. Plutôt qu’une écologie politique, nos politiques du XXIe siècle doivent retrouver le pragmatisme politique de leurs prédécesseurs du XXe siècle.
- Revenir à un calcul décent du prix de l’électricité : Pour terminer, avant la mise en place du principe artificiel de calcul du prix de l’électricité que j’ai évoqué plus haut, le mix historique nucléaire et hydraulique fixait un prix de l’électricité sur les coûts de production, d’investissement et de remboursement des prêts. Il était en France parmi les plus bas d’Europe. Il convient donc de revenir sur le principe de calcul actuel du prix de l’électricité qui omet d’intégrer les subventions publiques massives aux ENRi et qui revient à l’indexer sur le prix du gaz en cas de sous-production et sur des prix négatifs en cas de surproduction.
Quand les Allemands nous payent pour nous exporter de l’électricité carbonée
Pour illustrer la situation de production, voici les écrêtements réalisés sur la journée du 20/04/2025. Durant cette journée de dimanche d’une période de vacances scolaires, la consommation était particulièrement basse. La production nucléaire a été baissée de 12GW sur les réacteurs en service sans compter les réacteurs volontairement mis à l’arrêt préalablement pour le week-end. La production solaire a été écrêtée d’environ 2,5GW. La production du parc éolien a été écrêtée de 2,6GW. Pendant ce temps-là, la production d’électricité fossile était à l’arrêt. Le parc hydraulique était au minimum de ce qui est possible de faire, pour conserver un minimum de débit dans les cours d’eau concernés. Pour couronner le tout, après avoir baissé tous ces moyens de production bas carbone, RTE a procédé à une importation massive d’électricité, jusqu’à 6,8GW, notamment d’Allemagne qui elle produisait partiellement avec des centrales à charbon et au gaz. Cette situation ubuesque d’un point de vue éco-logique trouve sa justification d’un point de vue éco-nomique, au regard du prix artificiellement négatif de l’électricité allemande au milieu de la journée. Autrement dit, les allemands nous exportent de l’électricité plus carbonée qu’en France, tout en nous payant ! Pour paraphraser une publicité des années 1990, « Va comprendre, Charles ! »
Quand la politique s’appuie sur une idéologie, on en arrive à cette gabegie écologique et économique qui impacte notre souveraineté énergétique.




Conséquences
- Avec un potentiel d’électricité décarbonées depuis 45 ans, la France consomme de l’électricité allemande plus carbonée
- L’implantation des moyens de production aléatoirement intermittents n’a pas fait baisser la production des moyens de production carbonés français. La France a même réactivé la centrale à charbon de Saint Avold et construit et démarré une centrale au gaz de 0,4GW à Landivisiau en Bretagne en pleine crise du gaz russe, en mars 2022.
- Les moyens de production pilotables très bas carbone comme le nucléaire s’effacent temporairement, sans plus-value.
- La PPE3 prévoit encore l’implantation de moyens de production aléatoirement intermittents sans modifier les subventions publiques et le principe de calcul. La PPE3 va empirer la situation.
- Le pire est à venir. L’augmentation de la capacité de production des ENRi intermittentes rendues prioritaires réduit de fait le nombre de moyens de production pilotables couplés sur le réseau qui sont les seuls capables d’éviter un black-out. Dans le jargon du métier, on a souvent l’occasion de dire « on se met volontairement un pied dans la tombe. » Le dernier black-out français date du 19/12/1978. La question n’est pas de savoir s’il va y avoir un prochain black-out, européen cette fois, mais quand.
(1) https://www.francetvinfo.fr/environnement/energie/la-france-produit-plus-d-electricite-qu-elle-n-en-consomme-obligeant-les-producteurs-a-payer-pour-exporter-leur-surplus_7194483.html
(*) : (18,8GW solaire + 23,3GW éolien) / (1,8GW charbon + 2,2GW bioénergie + 2,6GW Fuel + 12,6 gaz + 25,5GW hydraulique + 61,4GW nucléaire)
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Pourquoi la France a dû importer de l’électricité allemande ce week-end ?
Même si vous dites que le stockage n’a que peu d’intérêt, je pense que vu l’état actuel des choses, on aura besoin de cette option pour stabiliser le réseau à court terme, histoire d’éliminer les pointes.
Ces installations devrait d’ailleurs être obligatoires dans tout projet de renouvelable (genre 10% de la puissance du parc)
Il faudrait peut être une technologie plus adapté que les batteries qu’on utilise dans les voitures, le poids n’étant pas un problème pour cette utilisation.
Merci pour votre commentaire. La plus grosse batterie construite au monde a une capacité de 3GWh. En été la puissance moyenne de consommation francaise en été est de 50GW. En hiver de 90GW. Cette plus grosse batterie pourrait alimenter le réseau durant même pas 4 mn en été et 2mn en hiver. CQFD.
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