Malgré une année profondément touchée par la crise sanitaire due au coronavirus, les industries chargées de la construction des batteries pour les véhicules électriques ont maintenu leur rythme de progression. Elles sont soutenues par l’Union l’Européenne (UE) qui a pour objectif de construire une filière industrielle complète des batteries sur son territoire.
En 2017, l’UE a procédé au lancement du projet « Airbus des batteries ». Grace à ce projet, plusieurs usines de batteries lithium-ion se sont implantées. Parmi ces usines, figurent Automotive Cells Company(ACC); Talga Group ; NawaTechnologies etc.
Ces industriels des batteries ont bénéficié du soutien des Etats européens. Par exemple, sur 8 milliards d’euros octroyés au secteur en France, 1,5 milliards seront destinés au développement de véhicules électroniques. Ce financement permettra la mise en place de 100 000 bornes de recharges en France à l’horizon 2021 ce qui raccourcit le délai (qui était projeté pour 2022) et aidera aussi à l’invention et la production en France des véhicules de demain.
Selon Christophe Pillot, directeur de la société de conseil Avicenne Energy, « la crise de la covid-19 est presque positive. (…) Nombre de gouvernements notamment en France, ont mis l’accent sur l’électrification du parc automobile dans leurs plans de relance. Ils donnent des primes pour les véhicules électriques ou moins polluants »
Cette installation massive d’usines géantes de batteries lithium-ion en Europe continuera de dépendre en partie de la Chine en ce qui concerne l’approvisionnement en matériaux d’anodes et de cathodes.
la fabrication et l’utilisation massive et croissante des batteries des véhicules électriques présentent des risques importants, du fait principalement des substances chimiques toxiques et corrosives qu’ elles contiennent : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=526