Les emblématiques taxis noirs de « la City » abandonnent leurs moteurs diesel pour aider à réduire la pollution atmosphérique. Une nouvelle génération de voitures électriques parcourt les rues de Londres.
La TX eCity ressemble peut-être aux anciens taxis londoniens emblématiques, mais il s’agit bien d’un modèle flambant neuf. « On voit bien qu’il s’agit d’un taxi londonien, pourtant, le véhicule entier, de la première vis au dernier boulon, est neuf. Et a ce titre il offre une expérience bien plus agréable à la fois au client et au chauffeur. Sa carlingue allongée et son moteur sont entièrement composés d’aluminium. Mais il est surtout zéro-émission », assure Chris Gubbey, directeur général de London Electric Vehicle Company (LEVC).
Ce constructeur, depuis peu racheté par une entreprise chinoise, a fourmi à la capitale anglaise ses taxis depuis 1948. Aussi, elle a pris soin de préserver le design traditionnel tant aimé de ses taxis – le TX eCity est tout juste un peu plus long, et peu à ce titre embarquer 6 passagers. Il est également équipé de toutes les options dernier-cri : chargeur, prise et câble USB et un terminal de paiement sans contact pour les cartes de crédit. Il a même le wifi – ce qui en fait l’un des, sinon le taxi le plus avancé du monde.
Gubbey compte sur une flotte de 150 taxis actifs à Londres d’ici au nouvel an. A partir du premier janvier, seuls de nouveaux véhicules « zéro-émission » recevront leur licence de taxi, ce qui chassera progressivement les véhicules diesel des rues de Londres. Compte tenu des inquiétudes croissante sur la qualité de l’air dans la ville, la nouvelle régulation pour le transport à Londres (TfL) imposera également une limite d’âge de 15 ans aux taxis actifs, interdisant de facto tout modèle diesel d’ici à 2032.
Ces véhicules auront une autonomie de près de 130 km par charge. Ils disposent également d’un générateur de réserve d’un litre et demi qui leur permettant de parcourir jusqu’à 600 kilomètres. En outre, une charge à 60% des batteries – qui prend 45m – permet de rouler 80 kilomètres. Le moteur sert de générateur, ce qui permet au taxi de toujours réduire ses émissions. LEVC estime qu’il permettra aux chauffeurs d’économiser 100 livres par semaine en carburant. Seul hic, le coût d’achat du TX eCity est de 55,599 livres – contre 45,000 pour son prédécesseur à moteur diesel.
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