Dure ou mole, l’économie est une science, cela ne fait aucun doute. Et au regard de l’actualité, elle préoccupe de plus en plus les contributeurs de European Scientist comme le prouve cette analyse de Christian Semperes.
Le budget de l’État est comme une baignoire percée. Faut-il ouvrir le robinet à fond ou boucher les trous ? Pourquoi la France choisit-elle trop souvent la première solution ?
Dans l’industrie, et particulièrement l’industrie qui a pour mission la garantie de service au public h24, la recherche de la meilleure efficacité, et en même temps, au moindre coût est une attention de tous les instants. On appelle cela « l’efficience. » Dans ce contexte, le « quoi qu’il en coûte » n’a pas sa place. Pourquoi ? Parce que c’est vital en même temps pour la pérennité du groupe industriel et de ses salariés, pour sa mission d’intérêt général et pour les clients qui n’ont pas d’autre choix de faire confiance au service public. Pour piloter un budget dans cet état d’esprit, on utilise souvent une analogie bien parlante : celle de « la baignoire. »
Imaginez votre baignoire…
Elle fuit comme un panier percé par une multitude de trous. L’eau s’échappe sans que vous sachiez exactement où. Pour garder le même niveau d’eau dans la baignoire, deux solutions s’offrent à vous :
- Ouvrir le robinet à fond : augmenter les entrées d’argent,
- Boucher les trous : réduire les dépenses inutiles.
Force est de constater que les différents gouvernements français depuis des décennies ont choisi surtout la première solution, parfois même en ajoutant des trous supplémentaires dans la baignoire. Aujourd’hui encore, en faisant croire qu’on pourrait ajouter des trous supplémentaires, l’augmentation des impôts revient comme un réflexe pavlovien, particulièrement à gauche. C’est ce qu’on appelle « la redistribution » qualifiée de « légitime. » Résultat, la baignoire fuit de plus en plus. La facture d’eau explose. Et le niveau d’eau reste à moitié vide avec une tendance à la baisse inexorable.
Une baignoire à moitié vide
Avec un déficit public de 130 milliards d’euros en 2025(*) (soit plus de 5 % du PIB) et une dette proche de 3 000 milliards, l’État français fait face à un trilemme :
- Faut-il continuer à augmenter la pression fiscale ?
- Colmater les fuites ?
- Ou enfin les deux ? Et dans ce cas, par où commencer ?
(*) source : https://www.aft.gouv.fr/fr/budget-etat
Explorons cette analogie pas à pas, chiffres à l’appui.
D’où viennent les trous de la baignoire France qui fuit ?
Les « trous » sont les dépenses publiques mal maîtrisées. Elles proviennent :
– De dépenses superflues et de subventions inefficaces, par exemple, des aides aux entreprises sans contrepartie et des gaspillages administratifs, de rapports inutiles, des doublons entre différentes collectivités et services de l’État, (estimation : 50 Milliards d’€)
– Des dépenses mal ciblées particulièrement de niches fiscales coûteuses par exemple d’exonérations pour les grandes entreprises sans création d’emplois. François Hollande s’en défendait, arguant le maintien de l’emploi. (estimation : 40 milliards d’€)
– De la fraude sociale et fiscale, la fraude à la TVA (20 milliards) et la fraude aux prestations sociales (10 milliards). (Source : la cour des comptes 2024) (estimation : 30 milliards d’€)
Citation : « La fraude fiscale coûte chaque année l’équivalent du budget de l’Éducation nationale. C’est comme si on laissait un robinet ouvert en permanence, sans même chercher à le fermer » disait Gabriel Attal, Premier ministre en 2024.
– De la mauvaise gestion de l’État, notamment des budgets systématiquement sous-estimés des grands projets, qui accusent des retards et « des surcoûts systématiques estimés entre 30 à 50 % de dépassement moyen dans les marchés publics » (Source : la Cour des comptes, 2023) comme par exemple le Grand Paris. (estimation : 20 milliards d’€)
– De l’intérêt de la dette, c’est un trou invisible qui se creuse tout seul ! (estimation : 50 milliards €)
– Etc.
Il y a 3 solutions.
Solution 1 : Augmenter le débit d’eau (Augmenter les impôts)
La première solution simple qui vient à l’esprit consiste à ouvrir le robinet à fond pour compenser les fuites. En pratique, vous augmentez les impôts, l’impôt sur le revenu (IR) et sur la fortune (ISF), la TVA, les cotisations, … Les robinets ne manquent pas. La créativité pour rajouter des robinets, non plus.
Les avantages sont nombreux. L’effet est immédiat. Pour les élections à venir, c’est l’idéal de montrer que l’action politique paye – OK, le jeu de mots était facile ! – En 2023, la hausse de l’IR a rapporté 5 milliards d’€ en 6 mois. Ça tient, le temps d’une campagne électorale pour garder le pouvoir. On plaide même une certaine équité, parce que « les plus riches paient plus. » Par la même occasion, on taxe ceux qui ont travaillé dur pour réussir, qualifié donc de « riches« , et qui ont créé des emplois. « La méritocratie » a des inconvénients certes, mais elle a le mérite de donner une voie pour s’en sortir, grâce à la valeur « d’émancipation par le travail » et non grâce à la seule redistribution.
L’ouverture du robinet de ces rentrées d’argent a aussi des inconvénients et pas des moindres. Citons un effet contre-productif. Résumée par « trop d’impôts tue l’impôt », la courbe d’Arthur Laffer montre qu’à partir d’un certain seuil, augmenter les impôts peut faire baisser les recettes. Pourquoi ? La maxime « toutes choses égales par ailleurs » ne s’applique pas là ! En effet, c’est sans compter avec le changement induit de comportement des contribuables qui voient leur imposition exploser ! Notamment, par l’évasion fiscale et la baisse de la consommation. Par exemple, en 2012, la tranche à 75 % pour les hauts revenus a rapporté 3 fois moins que prévu, 260 millions d’€ au lieu de 1 milliard. L’autre inconvénient est le poids sur l’économie. Comme l’ont fait Sanofi et Total Énergies, les entreprises délocalisent et / ou licencient. Les ménages consomment moins, ce qui pèse sur la croissance et donc sur la baisse des recettes fiscales. C’est un cercle vicieux. Et pour finir, la classe moyenne, déjà pressée comme un citron en payant pour les fuites incontrôlées, crie à l’injustice, à juste titre !
À titre d’exemple, depuis 2000, la pression fiscale en France est passée de 42 % à 46 % du PIB, l’une des plus élevées d’Europe. Et manifestement l’Assemblée nationale, guérie du 49.3, en rajoute. Malgré ça, la baignoire fuit de plus en plus, par la dette. Margaret Thatcher disait « Augmenter les impôts, c’est comme traiter une hémorragie en donnant des couteaux au patient. »
Solution 2 : Boucher les trous (réduire les dépenses inutiles)
La seconde solution consistant à boucher les trous est moins évidente. Pour se décider à boucher les trous, il faut d’abord ressentir le besoin. Sans faire de la psychologie à la petite semaine, comment apparait un besoin ? Un besoin apparait lors de la perception d’un manque devenu vital. C’est à ce moment qu’on se retrouve face à un choix qui devient évident. On se décide de se priver d’un besoin non vital lorsqu’il devient urgent de préserver le vital. Manifestement, la crise vécue en France n’était pas encore suffisamment existentielle pour que le besoin de boucher les trous se fasse sentir. Serait-ce devenu le cas aujourd’hui ? La fébrilité ambiante semble le montrer. J’allais dire, tant mieux ! C’est déjà une prise de conscience importante.
Depuis des décennies, la simplicité de la solution 1 a entraîné des hommes et des femmes politiques au pouvoir clientélistes plutôt que des hommes et femmes d’État s’intéressant à l’intérêt général. Boucher les trous demande de la méthode. Il convient de commencer d’abord par s’interroger sur sa mission et donc sur les trous qu’il faut maintenir, parce qu’ils assurent l’alimentation du vital. Il faut commencer par faire l’inventaire de tous les trous de la baignoire sans exception. Le but est de cibler les plus gros trous à boucher qui ne sont pas vitaux, en commençant par les trous de confort, les trous superflus, etc. En début d’article, j’en ai fait la liste. Pour faire l’inventaire des trous de la baignoire avec leur diamètre respectif, il faut privilégier le plombier qui se nomme Vilfredo Pareto qui a introduit la courbe du même nom, appelée aussi la courbe du 80/20. Cette méthode, bien connue en entreprise efficiente, consiste à cibler 80% de gain sur le débit des fuites pour seulement 20% des trous à boucher.
Mais voilà ! Parce que chaque trou est, bien évidemment, défendu par un bénéficiaire et parfois par un lobby qui vit aux dépens de l’eau qui coule à flot sans contrepartie, la méthode demande surtout beaucoup de courage politique. C’est ce qui distingue les responsables politiques des hommes et femmes d’État. Les responsables politiques appliquent une liste de mesures et les hommes et femmes d’État fixent un cap parce qu’ils s’appuient sur une vision. Ce courage consiste à choisir les trous à boucher parce que ce n’est pas vital à la mission et à la vision que l’on en a. La question à se poser est la suivante. Pour quoi, en deux mots, pour quoi faire, on choisit ce trou à boucher et pas un autre ? Dans la communication de cette vision aux citoyens, il faut aussi leur rappeler que le colmatage des trous ne fera pas remonter instantanément le niveau d’eau dans la baignoire après des décennies de déficit en eau.
Autrement dit, l’effet attendu de faire payer les uns ou les autres est immédiat avec des inconvénients qu’on reporte sur l’avenir et notamment sur le marché à venir de l’emploi. Boucher les trous, ça demande du temps pour que le niveau d’eau de la baignoire remonte, rétablissant l’équilibre budgétaire.
La politique n’a rien de différent du monde de l’entreprise. En entreprise, on sait reconnaître la différence entre les gestionnaires et les leaders. Attention néanmoins aux leaders qui se maquillent en guides criant très fort des solutions populistes et radicales ; « faire payer les riches » ou « les étrangers dehors » par exemple. Le courage politique, c’est aussi résister à la tentation de l’idéologie populiste qui cible un grand Satan, comme LA solution miracle. C’est systématiquement une impasse. Le XXe siècle nous a démontré l’impasse du marxisme et du nationalisme dans tous les domaines et notamment l’économie.
Décider de boucher un trou suppose de dire pourquoi on le fait. Mais ça ne suffit pas. Il faut aller jusqu’à la mesure concrète pour s’assurer de son efficacité. Il ne faudrait pas créer un trou induit à côté ! En entreprise dans ce domaine, on applique « le contrôle. » Par exemple, on pourrait renforcer les contrôles contre la fraude sociale et fiscale, en croisant les données fiscales et sociales, comme au Danemark. En entreprise, on applique aussi, l’optimisation et la mutualisation. Par exemple, on devrait s’interroger sur la fusion et la mutualisation des agences et des services publics pour automatiser et donc optimiser les tâches administratives. On lutterait ainsi contre le gaspillage, par exemple dans le domaine de la santé par les hospitalisations évitables et les tonnes de médicaments inutilisés.
Dans toutes les entreprises, chaque service fait un « contrat de gestion de service. » Validé par la direction, il fixe les objectifs annuels, les moyens de les atteindre, les contrôles tout au long de l’année pour rectifier le tir si besoin avec un reporting périodique. En politique, il doit en être de même. Manifestement, ce n’est pas le cas ! Chaque année, à mi-année, le budget dérive et on continue !
Même s’il existe le parlement qui valide le budget du gouvernement et des commissions qui analysent périodiquement son avancement, il est important d’en informer les citoyens. L’État français serait inspiré de s’imprégner d’une pratique exemplaire de la Finlande en matière de transparence. L’État finlandais diffuse publiquement un « rapport de gaspillage », « Waste Report » ou « Jäteraportti » en finnois. Publié chaque année, ce rapport public détaille, les dépenses inefficaces, les projets publics mal gérés, les subventions inutiles, les erreurs administratives, les surcoûts, les retards, les fraudes, ainsi que les recommandations pour économiser. En entreprise, on appelle ça « la transparence pour le progrès continu. » En entreprise, l’analyse des erreurs est une source de progrès. Un politique au pouvoir ne se trompe jamais. La transparence de l’État contibuerait à la confiance.
Pour finir sur cette solution qui consiste à « boucher les trous », comme en entreprise, il convient de prendre en compte les bonnes pratiques des uns et le retour d’expérience des autres. Rappelez-vous de la Grèce qui avait une baignoire qui s’est vidée pour devenir sèche. En 2010, la Grèce a essayé de tout faire d’un coup. L’État grec a fermé les robinets. Ce qui a provoqué une récession majeure tout en laissant des trous énormes, la fraude fiscale endémique notamment. Le niveau d’eau de la baignoire (le PIB) a chuté de 25%, et la baignoire (l’État) a failli se briser. La leçon de cette histoire grecque est la suivante, « il faut boucher les trous avant de réduire le débit des robinets d’alimentation. »
Solution 3 : Faire preuve de réalisme en combinant les 2 solutions en même temps
En pratique, aucun pays ne choisit une seule des 2 solutions précédentes. Prenons l’exemple de la Suède. Souvent citée en exemple, elle a bouché des trous avec sa réforme des retraites et la lutte contre la fraude, tout en optimisant le débit d’eau entrant avec des impôts plus justes et moins de niches fiscales. La Suède appliquerait-elle un « en même temps » pragmatique inspiré de justesse, plus qu’un « en même temps » politique et clientéliste ?
Comparons-nous avec nos voisins, l’Allemagne et la Suède
Une rapide comparaison montre que c’est l’Allemagne qui a le moins de « trous dans la baignoire. » Sa dette s’élève à 66 % du PIB, alors que pour la France, elle s’élève à 110 %. La Suède a, en même temps, bouché des trous de la baignoire et réduit la pression du robinet d’arrivée d’eau. Elle a baissé ses dépenses publiques à 50 % du PIB (pour 56 % en France) avec des services publics tout aussi performants. Avec une dette qui s’élève à seulement 35% du PIB, la Suède a, de fait, réduit le diamètre du trou de son remboursement.
Cette analogie de la baignoire a ses limites. Il convient d’analyser le contexte de ces 3 pays, particulièrement le PIB par habitant parce qu’il conditionne l’arrivée d’eau dans la baignoire.
On constate que le PIB par habitant est identique entre l’Allemagne et la Suède, avec pourtant un nombre d’habitants très différent. Le PIB par habitant est nettement plus faible en France soit 18% plus faible qu’en l’Allemagne. Pourtant, les Français travaillent plus d’heures que les Allemands (+11 % selon l’OCDE) et presque autant que les Suédois. La productivité horaire du salarié français explique 80 % de l’écart de PIB/habitant. « Ce n’est pas le nombre d’heures (NDLR travaillées) qui compte, mais ce qu’on produit pendant ces heures. » précise Gilbert Cette, économiste français, ex-membre du Conseil d’Analyse Économique. Pour préciser ce point voici les chiffres de la production horaire selon Eurostat (2024), en France 55€/h, en Allemagne70€/h et en suède 75€/h. Les politiques français ne sont manifestement pas les seuls responsables de la situation, ce serait trop facile de le dire.
Au contexte, il faut y ajouter le coût du travail. Suivant les chiffres de l’OCDE en 2024, les cotisations patronales sont de 42% en France, 20% en Allemagne et 31% en Suède. Les cotisations salariales sont de 22% en France, de 19% en Allemagne et de 7% en Suède. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les politiques français feraient bien de se pencher raisonnablement sur le coût du travail en France.
Pour les politiques français, il semble plus facile de leurrer l’électorat en s’attaquant à un grand Satan « les riches » ou « les étrangers » plutôt que de s’attaquer au mal français, le manque de productivité et le coût du travail.
- Pour rétablir la productivité, en management on dirait qu’il faut redonner du sens à la valeur travail et donner une vision à ceux qui agissent, comme « d’aller sur la Lune non pas parce que c’est facile, mais justement parce que c’est difficile.«
- Pour abaisser le coût du travail, n’allons pas encore une fois chercher à financer cette cet abaissement par de nouvelles taxes, mais bien en bouchant les trous de la baignoire, les économies !
Conclusion : Quelle stratégie pour la France ? Ou plutôt, quel plombier pour la baignoire qui fuit ?
Sommes-nous mûrs pour un compromis lucide issu d’un débat apaisé sur la question du budget de la France, de la productivité et du coût du travail ? À voir des guillotines défiler dans Paris le 18 septembre dernier lors des manifestations et des adultes conditionner les enfants à jeter des éponges sur les banques en attendant de les doter de pavés, on pourrait penser qu’on est plutôt dans une logique d’organisation du chaos permanent. Pourtant, il doit bien exister une majorité de français de gauche et de droite réunis, en excluant tous les extrêmistes de gauche et de droite, pour faire gagner la France, en abordant sereinement ces sujets vitaux, sans idéologie. Il suffirait de ne prendre que le meilleur de chacun.
Vous seriez le plombier : Quelles solutions choisiriez-vous ?
PS : Je n’arrive pas à me convaincre que les économies sont impossibles à réaliser tout en garantissant en même temps le vital ! Je vous livre une anecdote vécue en entreprise.
Un jour le Directeur d’Unité réunit tous les responsables des budgets de chaque service, dont moi, donc. Il nous dit : « J’ai regardé attentivement vos budgets prévisionnels pour l’année prochaine. Si je fais la somme, ça ne rentre pas dans l’épure allouée par le national. Je vous demande de faire -10% sur la somme globale, sans ne rien rogner ni à la sûreté nucléaire ni à la sécurité du personnel. J’attends vos propositions. On ne sortira de la pièce que lorsqu’on aura atteint l’objectif. »
On a évidemment atteint l’objectif. J’avoue par contre qu’il a fait très chaud dans la pièce… et qu’on a mangé un sandwich… Mais on a atteint l’objectif ! Dans l’industrie, on dit souvent « c’est dans la contrainte qu’on devient créatif ! » C’est parce que c’est difficile qu’on va sur la Lune.
Bien sûr, je partage entièrement l’analyse de Ch. Samperes. En revanche, je ne suis pas d’accord pour dire que l’économie est une science. Il est clair que c’est une discipline qui pratique les analyses rationnelles et élabore des théories. Mais trois obstacles obèrent sa scientificité:
– Les théories économiques ont très peu (voire pas du tout) de valeur prédictive; tout juste prédisent-elles le passé avec assez peu de précision
– Les théories économiques sont toujours sous-tendues par un prérequis idéologique: le sous-jacent idéologique de M. Tirolle ou M. Aghion n’est pas le même que celui de M. Piketti. En physique, il n’y a pas de thermodynamique de gauche ou de droite
– L’économie ne permet pas l’expérimentation, ce qui est gênant si on veut vérifier les hypothèses.
Appliquer des méthodes scientifiques n’est pas la garantie que la discipline soit une science.
Bon il fallait bien faire une intro ! J’ai de plus en plus de contributions sur des sujets économiques et je réfléchis à rajouter la rubrique
Merci pour votre commentaire ANDQUI. Je pense qu’on va se mettre d’accord sur un point commun entre la science, l’industrie et le budget de l’état. C’est la rigueur. La science s’appuie sur la rigueur scientifique. Et le budget qu’il s’agisse d’une entreprise ou de l’État doit s’appuyer sur la rigueur. C’est vital !
Je vous invite à écouter ce que dit Mr Jean Louis Borlo sur les 15 000 prévisionnistes et économistes de l’État qui manifestement manquent de rigueur. À moins qu’il s’agisse d’un manque de management de ces fonctionnaires de l’Etat qui agissent en boucle ouverte ?
https://www.youtube.com/shorts/GVZYamUSohk